14 Aout, retour à la maison
Le vol de retour se déroule sans problème, si ce n’est le curry épicés qui me remue les tripes, à moins que ce ne soit la salade de crudités que j’ai eu le tort d’accepter dans l’avion puisqu’elle provenait vraisemblablement de la banlieue de Dheli bien que vendue par Air France.
Arrivés à Roissy, nous enchainons avec le RER B, puis le RER D jusqu’à la gare de Boutigny d’où nous allons à pieds jusqu’à la maison. La balance m’indique que j’ai perdu 5 kg pendant ces 4 semaines.
Voilà, mon cadeau d’anniversaire est terminé, enfin… pas tout à fait. Peut-être même ne fait-il que commencer.
Moi qui me demandais en allant à Clermont Ferrand quelle maigre consolation je pourrais avoir à la fatalité de voir les années passer, je reviens de ce voyage avec la certitude qu’il n’est jamais trop tard pour concrétiser ses rêves, que l’on peut réaliser à 50 ans ceux que l’on fait à 25, me renforçant ainsi dans mon intuition que le temps ne passe pas, mais que c’est nous qui passons dans le temps.