Lundi 13 aout, Dehli
Nous prenons le train pour Dehli avec nos sacs pleins à craquer tellement nous ramenons de souvenirs et de cadeaux, et bien que nous ayons déjà migré une partie de nos affaires dans ce qui seront nos bagages à main pour l’avion, constitués de deux sacs tibétain acheté à Pushkar à cet effet. Nous avons également vérifié le poids de nos sacs à dos en empruntant une balance a l’hotel
Arrivé à Dehli, nous projetons de déjeuner dans un restaurant dans lequel nous pourrions laisser ensuite nos sacs le temps de faire une dernière ballade dans la ville. Je choisis le restaurant au hasard sur le plan de la ville d’après son nom très éloquent. Lorsque le tchouk tchouk nous y dépose, il s’avère que c’est un palace somptueux tout en marbre, dans un riche quartier. Pas question de faire demi-tour malgré notre accoutrement et nos sacs à dos qui dénotent par rapport aux hommes d’affaires en costume qui constituent l’essentiel de la clientèle, et à leurs épouses magnifiquement parées.
L’hotel propose trois restaurants, nous choisissons le traditionnel, nous ne sommes pas venus ici pour manger des sushis ni des pizzas. Je crains un moment une note excessivement salée quand je vois le luxe de la salle et le nombre de serveurs qui nous sont pour le moment dédiés, puisque nous sommes les premiers clients. Finalement nous nous en sortirons pour le prix d’un bon restaurant français, une façon comme une autre de revenir progressivement dans le monde occidental, même si ce prix est cinq fois plus élevé que ceux des meilleurs repas que nous avons fait pendant notre voyage. Je commande un curry d’agneau très épicé, en surveillant le visage du serveur pendant que je passe commande. J’y vois avec satisfaction un sourire malicieux, preuve que le curry sera très épicé, comme je les aime.
Il ne nous est finalement pas possible de laisser nos sacs au restaurant. Nous repartons avec faire un peu de shopping à Khan Market, mais nous nous limitons à Fab India où j’achète encore trois chemises de bonne qualité, une en lin et deux en cotton.
Encombrés par nos sacs qui nous empêchent de nous balader comme nous l’aurions souhaité, nous nous faisons conduire relativement tôt à l’aéroport dont la modernité continue à nous rapprocher de chez nous.