Voyage en Inde

Jeudi 9 aout – PushKar

Nous nous levons très tôt, à 4h, pour ne pas rater notre train. Nous nous apprêtons à prendre notre tchouk tchouk quand nous nous apercevons qu’il y en a en fait deux qui sont là à nous attendre. Mireille avait également  confirmé à celui de l’hôtel après que nous soyons rentré dans le hall la veille, croyant que c’était le même que juste avant… il faut dire qu’ils se ressemblent.

Finalement nous prenons les deux, de toute façon ce sera plus pratique avec nos énormes sacs qui prennent la place d’une personne : moi dans l’un, Mireille dans l’autre. Nous sommes à la gare en 10 minutes. Comme à Haridwar, elle est jonchée de personnes qui dorment sur place dans le hall.

Le train est à l’heure, nous nous installons à nos places Chair Class qui sont assez confortables et dont le wagon dispose d’un air climatisé. Une fois montés, je m’aperçois qu’il va en fait jusqu’à Ajmer, tout près de Pushkar où nous allons, et que nous aurions donc pu le prendre jusque-là bas plutôt que de nous arrêter à Jaipur et de de poursuivre en bus.  Tant pis, nous faisons comme prévu, et prenons à Jaipur un car de grand luxe qui nous change des épaves auxquelles nous étions habitués dans le Garwhal, puis à Ajmer nous louons un tchouk tchouk, moins cher que les taxi, qui nous amène à notre hôtel à Pushkar, le Green Park Resort. Le chauffeur tente de se faire payer par l’hôtel une commission pour leur avoir amené des clients, sans succès.

Notre hôtel est très joli et confortable, tout en marbre, avec des grandes ouvertures, on dirait un petit palais. Nous y prenons un repas que je trouve décevant. Il faut dire que  l’hôtel est quasiment vide puisque nous sommes hors saison, que nous sommes en dehors des heures de repas, et je ne suis pas sûr que c’est un cuisinier qui a préparé notre repas. A la fin du repas, le jeune serveur vient me demander d’un regard inquiet si nous avons bien déjeuné. Je lui dis que oui, bien qu’il lise ma déception sur mon visage.

Nous partons visiter la ville qui est du même type que Rishikesh, mais en plus petit et en encore plus touristique. La rue principale qui longe le lac est bordée de boutiques de toutes sortes vendant des vêtements, des chaussures, de l’artisanat, des bibelots religieux,  et de restaurants. Elle est interdite aux voitures, mais pas au scooter qui s’en donnent à cœur joie avec leurs avertisseurs sonores, souvent personnalisés, fonctionnant en permanence.

Nous allons jusqu’au bout de la rue où se trouve le temple, qui est, parait-il, un des rares temples dans le monde dédié à Brahma, le créateur de l’univers. Nous le « visitons » assez rapidement après avoir laissé en consigne notre appareil photo qui y est interdit. L’atmosphère est bien moins spirituelle que dans des villes du Gahrwal.

Nous nous arrêtons dans le magasin d’une entreprise familiale de textiles où nous achetons des housses de coussins et des  écharpes en soie, ainsi qu’un splendide T-shirt orange sur lequel est brodé un éléphant tout coloré.

Nous terminons la soirée dans un bon restaurant où je profite du wifi pour envoyer quelques photos sur Face Book, avant de rejoindre notre hôtel par une rue encore toute boueuse de la grosse averse qui est tombée pendant que nous dinions.